Saint Honoré, patron des boulangers, fut évêque d'Amiens au VIème siècle. Les bombardements allemands de 1940, en ciblant la ligne de chemin de fer et la gare Saint Roch ont lourdement affecté le quartier Saint Honoré et son église. Reconstruite entre 1957 et 1961, l'actuelle église Saint Honoré est la réplique du pavillon pontifical de l'Exposition universel de 1937. La façade donnant sur l'esplanade Branly est recouverte d'une mosaïque de briques représentant quatre évêques de différents continents.
Les logements dans le quartier Saint Honoré
En bordure du centre-ville, ce quartier offre des amiénoises ainsi que des logements collectifs ; immeubles de reconstruction et nouvelles résidences : le Domaine de Chateaudun, le Quadrige,... En s'éloignant le long de la route de Rouen, on trouve plus de pavillons individuels. En s'éloignant du centre-ville, on approche du CHU sud et d'un quartier en profonde mutation.
Les Jardins d'Intercampus
La construction du nouveau CHU Sud a considérablement fait évoluer les quartiers aux alentours. Permettant à résidences immeubles aux commerces fleurissant en rez de chaussée de sortir de terre. Le quartier Intercampus mixe lieux de vie, bureaux et loisirs s’ouvrira via l’axe Ambroise-Paré. Il le traversera d’est en ouest depuis la Zac Paul-Claudel jusqu’à la route de Rouen. Cinq hectares de prairies publiques, plus de 2 000 arbres plantés dont un hectare de vergers, des jardins familiaux… cet éco-quartier de 80 000 hectares, a déjà attiré près d’un millier de résidents. Le magasin O’Tera propose 1000 m² de produits frais en circuit court ; L’idée est de faire le lien entre ville et agriculture. 4 ha sont destinés à La Cueillette pour récolter fruits et légumes dès le printemps.
Une structure hotelière "hospitel" accueillant patients en ambulatoire, familles ouvre cette année.
L'environnement du quartier Saint Honoré
Ce quartier est marqué par une histoire militaire importante. L'ex-caserne Friant tire son nom d'un général, qui, commandant de division à cette époque participa à la victoire d'Austerlitz. Durant la Première Guerre Mondiale, cette caserne accueillit une grande partie de la jeunesse française mobilisée qui s'apprêtait à partir sur le front. La place accueille un square : le square Friant - Les Quatre Chênes et le bâtiment abrite aujourd'hui, des commerces, une auberge de jeunesse, une maison de retraite, des logements,...
Plus loin (rue d'Elbeuf), la caserne Garin accueille aujourd'hui le commandement du groupement de gendarmerie. Vivent dans cet espace les gendarmes et leurs familles.