Construite en 1904, à l'origine en zone rurale (le long de la route d'Albert), la prison d'Amiens a été partiellement détruite lors du bombardement de l'opération Jéricho* en février 1944, elle a été rénovée et surélevée par adjonction de deux étages de 1965 à 1967.
En raison de la crise du logement qui suivit les destructions de la Seconde Guerre Mondiale, la construction de grands ensembles gagna ce quartier en continuité du quartier d’Amiens Nord.
La proximité de l’Espace Industriel Nord amplifia ce phénomène pour loger les personnes qui y venaient travailler (liaison rapide par la rocade).
* L'Opération Jéricho : opération menée par la Royal Air Force le 18 février 1944 contre la prison d'Amiens pour des raisons qui font encore débat entre les historiens aujourd'hui (vraisemblablement l'opération aurait eu pour but de démanteler les services secrets allemands).
Les logements dans le quartier Marivaux
Aux côtés de grands immeubles semblables à ceux du quartier nord, s’étendent des amiénoises le long de rues ainsi qu'un quartier de pavillons de type "Chalandon" (troisième quart du XXème siècle) aux alentours du centre commercial Atac.
L'environnement du quartier Marivaux
Le quartier abrite des établissements scolaires (dont le lycée Delambre) ainsi qu'un plateau multisports (gymnase Beaumarchais, )
Le cimetière Saint-Pierre
Le long de la route d’Albert, un grand cimetière abrite une nécropole française : mille trois cent quarante-sept soldats français de la Grande Guerre. Amiens était une ville à l’arrière du front où étaient transportés les blessés les plus graves parfois en péniche en suivant le fil de la somme. Près de la maison du gardien un monument a été élevé aux sportifs amiénois morts lors du conflit.