Au coeur de la Vallée de l'Ancre, Albert est une ville qui allie la tranquillité de la campagne, un fort rayonnement aéro-industriel et la convivialité d'une vie culturelle et sportive animée.
Située à l'intersection de la rivière Ancre et de l'ancienne voie romaine reliant Amiens à Bapaume (devenue aujourd'hui la D929), la ville d'Albert abrite une population de 11 000 habitants.
L'industrie aéronautique à Albert
La devise de la ville d’Albert « Ma Force par le Fer » témoigne de la tradition industrielle dans les Industries Mécaniques et Métallurgiques. Le territoire est le « berceau » de la machine outil française, de l’aviation et de l’hydraulique.
Aéropôle de Picardie : le projet de plusieurs projets !
Le site de l'Aéropôle bénéficie de la proximité de l'aéroport Albert Picardie. Celui-ci accueille l'avion-cargo Beluga.
Le parc d’activités de l’Aéropôle de Picardie est un véritable campus industriel réunissant toutes les composantes de la performance industrielle.
La technopole Albert-Méaulte regroupe près de 50 entreprises, plus de 4000 emplois dans l’aérostructure, l’hydraulique et les solutions mécaniques, trois lycées, un centre Recherche & Développement, des infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires autour de la ville-centre Albert.
La plateforme d'innovation IndustriLab abrite Le Lycée Airbus Atlantic Henry Potez situé à proximité du site Airbus Atlantic de Méaulte.
Le Hub Albert Méaulte est le nouveau site d'accompagnement dédié aux entreprises à Albert-Méaulte sur le territoire du Pays du Coquelicot.
regroupe 50 entreprises dans les domaines de la mécanique de précision, de l’hydraulique, de la machine-outil ou encore de l’assemblage aéronautique
IndustriLAB
Le Conseil Régional des Hauts-de-France finance un espace dédié à l'innovation industrielle : IndustriLAB est un centre de recherche, d'innovation, formation et de transfert de technologie qui s’adresse aux entreprises, aux PME et aux groupes souhaitant développer des projets innovants tant sur la conception des produits que sur la performance industrielle. Une équipe dédiée accompagne les porteurs de projets sur la faisabilité et le développement de leur projets
Le lycée Henry Potez
La Communauté de Commune du Pays du Coquelicot, pour dynamiser le territoire et attirer des entreprises, ont voulu et conçu Le Hub Albert Méaulte à proximité de IndustriLab.
Le Pôle Hydraulique et Mécanique d'Albert / PHMA ALTYTUD
Le PHMA regroupe l'ensemble des entreprises implantées sur le bassin d'emploi d'Albert et spécialisées dans le sous-traitance aérospatiale et la machine-outil. Altytud contribue à soutenir la compétitivité des industriels présents sur le territoire en rapprochant les donneurs d’ordres et de faire monter en compétences la supply chain. Le cluster structure un réseau industriel fort et place le développement des entreprises au coeur de sa déclinaison opérationnelle, au sein d’une approche Business efficiente.
Les frères pionniers
Les célèbres frères Caudron, originaires de Favières (Ouest de la Somme), ont fait partie de la grande dynamique du tout début du XXème siècle autour de la naissance de l'aéroplane ... et de ses défis à toute épreuve !
Henry Potez : l'aéronautique industrielle
Diplômé de l'Ecole nationale supérieure de l'Aéronautique en 1911, Henry Potez bénéficie d'une certaine notoriété dès la Première Guerre Mondiale : l'hélice "Potez-Bloch" équipe la plupart des appareils alliés (hélice née d'un partenariat avec Marcel Bloch qui n'est autre que Marcel Dassault). En 1923, il crée une usine de production à Méaulte, sa ville natale, ainsi qu'un aérodrome. Les avions Potez sortent à la chaine des ateliers et quelques années plus tard, il est nécessaire d'agrandir le site (qui compte alors 3 000 employés). Henry Potez est maire de Méaulte de 1928 à 1940 et maire d'Albert de 1949 à 1961.
L'aéroport Albert-Picardie
Depuis son inauguration en juin 2007, l’aéroport d’Albert-Picardie permet notamment à Aérolia de transférer par voie aérienne, à bord du Béluga, des pièces d’envergure vers le site d’assemblage de Toulouse.
Le coeur de la filière - STELIA AEROSPACE
"Usine aéronautique du futur"
Stelia aérospace, n°1 européen pour la conception et la réalisation d'aérostructures de fuselage dispose de trois sites en France (Toulouse, Saint Nazaire et Méaulte) et d'une filiale à Tunis. Implanté sur 47 hectares, le site de Méaulte emploie 1 500 personnes et mobilise de nombreux sous-traitants, spécialisé dans la fabrication des fuselages et pointes avant des gammes d'Airbus, Bombardier et Embraer, en matériaux métalliques et composites. L'entreprise a abandonné l'organisation par ligne de produits pour les "mooving" lines.
De l'usine Potez à Airbus Atlantic : Près de 100 ans de culture aéronatique
- 1924 - Henry Potez fait construire à Méaulte un complexe industriel moderne pour répondre à un besoin de production aéronautique en série. Entre 1930 et 1935, l'usine Potez est la plus grande usine aéronautique du monde !
- 1936 - L'usine est nationalisée et devient un site de la SNCAN / Société Nationale de Construction Aéronautique du Nord.
- 1958 - En fusionnant avec l'arsenal de l'aéronautique, le site de la SNCAN devient Nord Aviation. Nord Aviation participe au programme Mirage III.
- 1970 - Le gouvernement décide de fusionner Nord Aviation, Sud Aviation et Sereb pour former la Société Nationale Industrielle Aérospatiale / SNIAS.
- 1974 - La société connait une certaine décentralisation et une plus grande autonomie. En 1976, Méaulte fabrique des éléments de la gamme Airbus. A partir de 1984, la société s'appelle Aérospatiale.
- 1999 - Aérospatiale est privatisée et devient Aérospatiale Matra.
- 2000 - Aérospatiale disparaît en juillet 2000 à la suite de l'annonce par les gouvernements français et allemand de la création de EADS / European Aeronautic Defense ad Space Company. Méaulte devient alors EADS Airbus puis tout simplement Airbus. Le site picard participe à la réalisation de l'A380.
- 2009 - En janvier 2009, naissance d'Aerolia ; filiale à 100% d'EADS
- Stelia Aerospace puis Airbus Atlantic au 1-1 2022
La vie culturelle et sportive d'Albert
Albert dispose d'un cinéma ; Le Forum, d’une capacité d’accueil d’environ 250 places (pour connaître le ou les films à l’affiche rendez-vous sur Allociné ou par téléphone au 03 22 74 60 00), d'une discothèque ; d'un bowling de 6 pistes, d'une salle de jeux et d'un espace bar, d'un café-théâtre ; L'Escalier du Rire, situé en plein centre ville et qui propose tout au long de l’année un programme varié (one man et woman show, concerts...).
Les étangs du Vélodrome
A deux pas du centre ville, les étangs du vélodrome offrent un espace de verdure et de sérénité ; lieu privilégié pour la promenade, le footing, la pêche,... S'y est installé le camping municipal du Vélodrome. Deux étoiles, ce camping propose soixante-quinze emplacements.
Pour plus d'informations sur le camping du Vélodrome, cliquez sur ce lien.
Bibliothèques intercommunales du Pays du Coquelicot
Médiathèque d'Albert, Miraumont, Bray-sur-Somme et Acheux-en-Amiénois, de nombreux services et animations vont y seront proposés.
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien.
L'Ecole de Musique Communautaire
Elle est composée de trois centres : l'école Pierre Carnat à Bray sur Somme, l'école Maurice André à Albert et l'école d'Acheux-en-Amiénois. Elle accueille environ 340 élèves chaque année et leur offre une large diversité dans le choix des disciplines : percussions, orgue, piano, violon, clarinette,...
Le Jardin Musical propose aux plus jeunes de venir faire leurs premiers pas dans l'univers musical : trois classes pour les 4/6 ans à Albert et une classe pour les 5/6 ans à Acheux-en-Amiénois.
Festival international du film animalier
Compétition officielle qui a lieu chaque année à Albert, le Festival international du film animalier. Au programme ; une présentation du meilleur du cinéma animalier mondial, avec la participation des grands réalisateurs et producteurs internationaux, sans oublier les cinéastes amateurs de plus en plus nombreux.
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien.
Albert, une ville aux trois clochers
La basilique Notre Dame de Brebières
Elément architectural spectaculaire par ses dimensions et son style, la basilique Notre Dame de Brebières a été édifiée de 1885 à 1895 par le picard Edmond Duthoit particulièrement sensible à l'architecture de l'Asie Mineure et reconstruit après les destructions de la Première Guerre Mondiale.
La légende de la Vierge Dorée
Au XIème siècle, un berger, en corrigeant une brebis qui s'était éloignée du troupeau, entendit une voix lui dire : "Arrête berger, tu me blesses !". Ce dernier cherchant à en savoir davantage creusa la terre à cet emplacement : il y découvrit une Madone qui deviendra Notre Dame de Brebières.
1915 : la Vierge penchée
Le 15 janvier 1915, un obus allemand percuta le dôme de la basilique qui soulevait la statue. Ce choc infligea à la statue de basculer à plus de 45° ... sans pour autant chuter sur la Place d'Armes. Une tenue en équilibre autant impressionnante que fragile ! Une ferveur naquit de cet événement : la guerre finira quand la Vierge tombera... Et la Vierge s'écroula finalement au printemps 1918... mais sous le feu des bombardements britanniques qui avait pris pour cible la basilique afin d'empêcher les allemands de s'en servir comme tour d'observation. Une réplique de cette statue fut réinstallée lors de la reconstruction de la basilique (1927 - 1929).
La gare SNCF
La Gare actuelle d'Albert a été construite en 1920 car la première gare de la ville fut totalement détruite pendant la Première Guerre Mondiale. Le choix de l'architecte s'orienta vers un style flamand. A l'intérieur de l'édifice, on peut voir un avion Potez 36 en hommage à Henri Potez.
La liaison TER permet de rejoindre Amiens en vingt minutes et Lille en une heure.
Pour accéder à la fiche horaires de la ligne Amiens-Lille, cliquez sur ce lien.
L'Hôtel de Ville
Cet édifice d'architecture flamande est l'oeuvre d'un architecte breton : Alexandre Miniac. L'intérieur est de style Art-Déco. Le carillon du beffroi (64 mètres de hauteur) sonne tous les quart-d'heure. L'Hôtel de Ville a été inauguré par le président de la République Albert Lebrun en 1932.
Pour accéder aux informations relatives aux services de la mairie, cliquez sur ce lien.
Albert, au coeur du circuit de mémoire
Albert dans la Guerre 14-18
Le 29 août 1914, l’armée allemande entre dans Albert (après la victoire de la Marne). La ville est reprise par les français le 13 septembre 1914 ; le front se stabilise à 3 km d’Albert ! Alors, commencent les bombardements, d’octobre 1914 à la fin 1915. Le centre, les usines, la gare, le dôme de la basilique sont détruits.
Après l’offensive anglaise du 1er juillet 1916, la situation redevient calme jusqu’en mars 1918.
Le 26 mars 1918, la ville retombe aux mains des Allemands et dès avril, les bombardements reprennent, cette fois-ci par les Anglais qui pilonnent les troupes allemandes. Le 23 août, au jour de la Libération définitive, il ne reste plus rien de l’ancienne cité.
Le musée albertin de la Bataille de la Somme : Somme 1916
Ce musée, dont l'entrée se trouve juste à côté de la basilique Notre-Dame de Brebières, retrace la vie des soldats dans les tranchées lors de l’offensive du 1er juillet 1916. Une quinzaine d’alcôves, en effet, reconstituent de manière réaliste (bruitages, images et lumières) la vie dans les tranchées des « Poilus » et des « Tommies ».
Le site albertin reçoit quelques 51 000 visiteurs par an.
La première journée de la Bataille de la Somme : le 1er juillet 1916
Le 1er juillet, au coup de sifflet de 7h28, l'infanterie britannique reçoit l’ordre de démarrer au pas pour éviter de se disperser trop vite vers les tranchées adverses. Les hommes sont lourdement chargés. Les Allemands les accueillent avec des tirs de mitrailleuses qui les fauchent en masse. Les officiers britanniques sont facilement repérables. On estime à 30 000 le nombre des victimes (tués ou blessés) du côté allié dans les premières minutes de la bataille. Leur nombre est trop faible quand ils parviennent aux tranchées allemandes et ils sont éliminés sans relâche. Certaines unités, comme celle de Terre-Neuve, sont éliminées à 91 %.
Pozières... dans l'ombre et la lumière
L'association Digger-cote 160 et ses bénévoles mettent en place une grande fresque historique sur la vie du village de Pozières pendant la Bataille de la Somme à travers un son et lumière époustouflant.
Pour accéder aux informations sur l'association et sur le spectacle, cliquez sur ce lien.
Le circuit de Mémoire au Pays du Coquelicot
Le Circuit du Souvenir, d'Albert à Péronne, invite le visiteur à parcourir les champs de bataille, les cimetières et les mémoriaux avec pour seul guide sa sensibilité intime !
Les sites historiques de la Bataille de la Somme... avec le coquelicot comme repère !
D'Albert à Péronne, le coquelicot, associé au souvenir des combats et des soldats des pays du Commonwealth* morts durant ces quatre années, évoque en particulier le souvenir britannique et de la tragédie du 1er juillet 1916 !
* Royaume Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande
Pour visualiser l'itinéraire du Circuit du Souvenir, cliquez sur ce lien
Les logements à Albert
A Albert, en 2018, 72 % des logements sont des maisons, 49 % de ces logements ont 3 ou 4 pièces et 35 % 5 pièces ou plus. 25 % des logements ont été construits avant 1945 ; 55 % entre 1945 et 1990; 10 % depuis 2006 et 2015.
50,5 % des occupants sont propriétaires
10,6 % des logements vacants
source Insee 2018
Vous trouverez sur le lien toutes les adresses utiles à Albert